Fin de vie : un vote en conscience, un cadre strict et une priorité aux soins palliatifs
- Christophe Proença
- 5 juin
- 1 min de lecture

Ces derniers jours, nous avons longuement débattu à l’Assemblée nationale du projet de loi sur la fin de vie.
Un débat grave, profond, transpartisan, à la hauteur des enjeux humains et éthiques qu’il soulève.
J’ai abordé ce débat avec retenue et réflexion. Mais au terme de ces échanges et des nombreux témoignages reçus – de citoyens, de soignants, de patients – j’ai fait le choix de voter en faveur du texte, tel qu’il est aujourd’hui proposé.
Cette loi vient fixer un cadre strict :
• Dans le cadre d’une maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale ;
• Lorsque les soins existants ne peuvent plus soulager les douleurs ;
• Être majeur, français et capable d’exprimer une volonté libre et éclairée ;
• Formuler une demande claire, répétée, et validée par une équipe médicale collégiale.
Les soignants pourront bien entendu faire valoir une clause de conscience.
Mais au-delà de cette loi, c’est tout le système des soins palliatifs qui doit être soutenu : C’est un combat que je porte avec force : aucun Français ne doit être privé d’un accompagnement digne, respectueux et apaisé.
Ce vote n’est pas un abandon. C’est une réponse, humaine et encadrée, à des situations difficiles où la médecine ne peut plus soulager. Je resterai attentif à la mise en œuvre concrète de cette loi, dans le respect des convictions de chacun.
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