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Fin de vie : un vote en conscience, un cadre strict et une priorité aux soins palliatifs

Ces derniers jours, nous avons longuement débattu à l’Assemblée nationale du projet de loi sur la fin de vie.


Un débat grave, profond, transpartisan, à la hauteur des enjeux humains et éthiques qu’il soulève.


J’ai abordé ce débat avec retenue et réflexion. Mais au terme de ces échanges et des nombreux témoignages reçus – de citoyens, de soignants, de patients – j’ai fait le choix de voter en faveur du texte, tel qu’il est aujourd’hui proposé.


Cette loi vient fixer un cadre strict :

• Dans le cadre d’une maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale ;

• Lorsque les soins existants ne peuvent plus soulager les douleurs ;

• Être majeur, français et capable d’exprimer une volonté libre et éclairée ;

• Formuler une demande claire, répétée, et validée par une équipe médicale collégiale.


Les soignants pourront bien entendu faire valoir une clause de conscience.


Mais au-delà de cette loi, c’est tout le système des soins palliatifs qui doit être soutenu : C’est un combat que je porte avec force : aucun Français ne doit être privé d’un accompagnement digne, respectueux et apaisé.


Ce vote n’est pas un abandon. C’est une réponse, humaine et encadrée, à des situations difficiles où la médecine ne peut plus soulager. Je resterai attentif à la mise en œuvre concrète de cette loi, dans le respect des convictions de chacun.

 
 
 

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