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Motion de censure : Christophe Proença défend un vote de responsabilité

Dernière mise à jour : 30 janv.


Pour la première fois depuis 1962, une majorité absolue de députés a voté une motion de censure contre un gouvernement qui, par l’utilisation du 49.3, a choisi de contourner la volonté démocratique. Ce vote, loin d’être un acte de déstabilisation, constitue une réponse responsable face à un gouvernement sourd aux attentes des Françaises et Français. « Il n’y a que le choix des Français qui vaille et qui doive servir de cap dans les moments de doute », déclare Christophe Proença.



Un budget injuste et inadapté aux besoins des citoyens


Le budget, que le gouvernement Barnier a tenté d’imposer en force, aurait aggravé les difficultés quotidiennes des Français. Christophe Proença alerte sur les dangers de ce texte :


  • Un budget qui sacrifie les retraites : « Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) prévoyait une revalorisation des pensions inférieure à l’inflation. C’est inacceptable. Nos retraités, déjà fragilisés par l’augmentation du coût de la vie, méritent mieux », affirme le député. À défaut, la réindexation automatique sur l’inflation prévue par le Code de la sécurité sociale garantira une juste revalorisation.

  • Un budget qui pénalise les malades : En réduisant les remboursements des consultations médicales, le PLFSS aurait augmenté les cotisations des mutuelles, alourdissant la charge financière des familles.

  • Un budget qui sous-investit dans nos hôpitaux : « Pour faire face à la fermeture des services d’urgence, aux pénuries de médicament essentiels, à la désertification médicale, aux hôpitaux publics à bout de souffle, nous ne pouvons pas faiblir dans les moyens. » déclare Christophe Proença.

  • Un budget qui néglige l’éducation : Le PLF prévoyait de supprimer 4 000 postes d’enseignants, alors que de nombreux jeunes lotois manquent déjà de professeurs.


Un appel au compromis et à la responsabilité


Le député invite le bloc central à faire un choix historique :


  • Négocier avec la gauche : « Les socialistes ont écrit par deux fois au Premier Ministre. Nos lettres sont restées lettres mortes. Pourtant, notre groupe a montré qu’il était constructif, faisant adopter plus d’une centaine d’amendements lors des débats budgétaires. Mais le gouvernement a balayé ces propositions concrètes, ignorant les majorités parlementaires qui avaient émergé », souligne Christophe Proença.

  • Ou céder aux injonctions de l’extrême droite : « Nous ne pouvons pas accepter que des propositions comme la suppression de l’Aide Médicale d’État dictent l’agenda politique. Ce serait trahir nos valeurs républicaines. »


Contrairement aux accusations de Renaissance, ce vote ne plonge pas le pays dans le chaos : « Nos institutions sont solides. Le rejet du PLFSS n’est pas un “shutdown” à l’américaine. Il reste du temps pour élaborer un budget juste et respectueux des choix des Françaises et Français », rappelle le député.


Un acte de cohérence démocratique


« Les Françaises et les Français ont exprimé une volonté de changement lors des élections législatives, sanctionnant les macronistes, qui ont perdu 100 sièges, et renforçant la gauche avec 50 sièges supplémentaires », rappelle Christophe Proença.


À propos de l’allocution du Président de la République hier soir, il souligne : « Tout le monde a tort sauf lui. Il continue de défendre la dissolution, malgré la défaite cinglante de sa majorité, comme une décision éclairée, nous laissant entendre que nous ne sommes pas assez intelligents pour en saisir les mérites. Mais la réalité est tout autre : choisir de conserver le pouvoir coûte que coûte, de ne rien céder aux autres forces républicaines dans l’intérêt du pays, c’est une posture digne d’un chef de parti, pas d’un Président de la République. »


Il pointe également les incohérences des derniers mois : « Après avoir réélu la même présidente de l’Assemblée nationale, placé le gouvernement sous la surveillance du Rassemblement national et nommé un Premier ministre issu du seul parti n’ayant pas contribué au Front républicain ; il est maintenant nécessaire de rétablir une cohérence démocratique en choisissant un Premier ministre de gauche qui saura rassembler au-delà du NFP et appliquer une politique plus juste »


Enfin, Christophe Proença appelle à un sursaut moral et démocratique : « En temps de crise, notre pays a toujours su trouver le chemin du compromis. Je suis persuadé qu’un gouvernement de gauche qui aurait négocié préalablement un accord de non censure avec les autres forces républicaines serait en capacité de rassembler texte par texte, répondre au malaise démocratique et avancer dans l’intérêt des Françaises et Français. »



 
 
 

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